Sous le soleil exactement nous partîmes comme des assoiffés dans les vignes : un choc thermique, que nous avons soigné dans les sous-bois bienveillants bien que le chemin montât. Au point culminant, pas loin de la madone, nous avons fait halte sous un chêne et à une table de pierre tandis que Marie-Paule s’octroyait un écart pour atteindre la statue qui veille sur le village. Cette dernière veillait aussi sur nous, car, tellement concentré sur le tracé (manière de dire), j’ai oublié sur ce lieu mon sac à dos. Au retour, quand nous sommes revenus le chercher, il était demeuré au même endroit et intact, on n’avait même pas bu ma gourde. Qu’importât, Marie-Paule m’avait donné à boire dans l’intervalle, biblique ! Après avoir vu la vierge, le relief était plat et descendant, vers le village historique, à la rencontre d’une église et d’un prieuré tout beaux, puis nous avons rejoint le cimetière de nos fatigues.
Merci à tous
Daniel