Journée 13 Juin - Châteaux de la Roche et Bâtie d’Urfé - 27 Participant(e)s
Château de la Loire, on ne pourra pas lui disputer le titre tant il s’est commis avec le fleuve et parfois confondu. Voici le château de la Roche, d’une architecture 1900 à la mode Viollet-le-Duc, qui nous a révélé son intimité à travers une tendre confidente.
Le menu Grenouilles (venues d’Indonésie) a tenu sa réputation et l’omelette norvégienne (dont on n’a pas repéré cette fois la provenance géographique) révélé son opportunité par les 35° de température que nous avons déjà si tôt dans la saison. Il n’y a pas encore de crocodiles dans la Loire. Pas pour longtemps ! Le Pic de Montverdun sentait la fumée du four qui préparait le pain pour la fête du lendemain. La galerie du prieuré avait manifestement senti aussi la fumée mais était restée encore debout depuis le XIIIe siècle. Chapeau ! Saint Porcaire qui succomba ici en 735 sous le fer des Sarrazins a dû lui accorder protection. Des femmes ont tenté avec insistance de nous entraîner vers des parties intimes du prieuré, nous avons résisté afin de rejoindre à l’heure messire d’Urfé. Son valet dévoué nous a livré un prône à la dévotion de Claude d’Urfé, fondateur de la Bâtie, ce château « d’agrément » où jouait dans l’enfance, Honoré, son petit-fils, connu dans toute l’Europe pour avoir commis la première série romantique à succès. En quittant le château nous n’avons pas été initiés aux déambulations parmi les élévations topiaires des jardins, tant le soleil dardait encore des rayons délétères. On s’est précipités lentement vers le bistrot.