Journée 13 Juin - Châteaux de la Roche et Bâtie d’Urfé - 27 Participant(e)s

Château de la Loire, on ne pourra pas lui disputer le titre tant il s’est commis avec le fleuve et parfois confondu. Voici le château de la Roche, d’une architecture 1900 à la mode Viollet-le-Duc, qui nous a révélé son intimité à travers une tendre confidente.

Le menu Grenouilles (venues d’Indonésie) a tenu sa réputation et l’omelette norvégienne (dont on n’a pas repéré cette fois la provenance géographique) révélé son opportunité par les 35° de température que nous avons déjà si tôt dans la saison. Il n’y a pas encore de crocodiles dans la Loire. Pas pour longtemps ! Le Pic de Montverdun sentait la fumée du four qui préparait le pain pour la fête du lendemain. La galerie du prieuré avait manifestement senti aussi la fumée mais était restée encore debout depuis le XIIIe siècle. Chapeau ! Saint Porcaire qui succomba ici en 735 sous le fer des Sarrazins a dû lui accorder protection. Des femmes ont tenté avec insistance de nous entraîner vers des parties intimes du prieuré, nous avons résisté afin de rejoindre à l’heure messire d’Urfé. Son valet dévoué nous a livré un prône à la dévotion de Claude d’Urfé, fondateur de la Bâtie, ce château « d’agrément » où jouait dans l’enfance, Honoré, son petit-fils, connu dans toute l’Europe pour avoir commis la première série romantique à succès. En quittant le château nous n’avons pas été initiés aux déambulations parmi les élévations topiaires des jardins, tant le soleil dardait encore des rayons délétères. On s’est précipités lentement vers le bistrot.

 

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PR du 12 juin - Champdieu - Circuit de la Madone - 9kms - Dénivelé 180m - Guide Daniel B

Sous le soleil exactement nous partîmes comme des assoiffés dans les vignes : un choc thermique, que nous avons soigné dans les sous-bois bienveillants bien que le chemin montât. Au point culminant, pas loin de la madone, nous avons fait halte sous un chêne et à une table de pierre tandis que Marie-Paule s’octroyait un écart pour atteindre la statue qui veille sur le village. Cette dernière veillait aussi sur nous, car, tellement concentré sur le tracé (manière de dire), j’ai oublié sur ce lieu mon sac à dos. Au retour, quand nous sommes revenus le chercher, il était demeuré au même endroit et intact, on n’avait même pas bu ma gourde. Qu’importât, Marie-Paule m’avait donné à boire dans l’intervalle, biblique ! Après avoir vu la vierge, le relief était plat et descendant, vers le village historique, à la rencontre d’une église et d’un prieuré tout beaux, puis nous avons rejoint le cimetière de nos fatigues.

Merci à tous

Daniel

 

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PR- MD - Perigneux gare - 24 participants - 10,9kms D=150m - guide Jacky

Loïs Boisson a bu son demi d’un coup (mais pas la honte, bravo !) Nous, pendant ce temps on l’a siroté au retour d’une belle promenade, le mot convient je crois. Nonchalamment nous avons suivi la voie ferrée depuis la gare de Périgneux, sans fer maintenant, mais parfaitement lisse, qui relie Bonson à Estivareilles, là où il reste du fer à retordre. Puis Jacky a décidé de nous en faire voir en bifurquant dans la colline, où nous nous sommes retrouvés à Nus, mais culottés quand même. On est descendu beaucoup sur des chemins sympas sans se rendre compte qu’on avait monté autant sur l’ancienne voie ferrée tant le dénivelé est lissé. Les 24 piétons que nous étions ont goûté autant la douceur du climat ce jour-là, nuageux et aéré, que la bienveillance des chemins. Merci.

 

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